top of page

Savez-vous d’où proviennent les notes poudrées des parfums ?

La note poudrée utilisée dans les parfums nait d’une fleur que les amateurs de plantes et les parfumeurs connaissent parfaitement depuis des siècles : l’Iris.




Néanmoins, l’exploitation de l’Iris pour la création de fragrances poudrées est une affaire de patience et de multiples transformations qui durent en moyenne six ans. En effet, le rhizome d’iris se ramasse après quatre ans de plantation, puis sera stocké pendant 3 ans dans des sacs de jute. Enfin, les rhizomes seront malaxés, écrasés puis distillés plusieurs fois avant d’obtenir la précieuse essence : l’absolue d’Iris.

Qu’apportent-elles au parfum ?

Le poudré est l’un des meilleurs éléments permettant d’ajouter rondeur et tenue à un parfum aux notes de base trop réactives ou trop vives. Nous pouvons observer dans la plupart de nos parfums actuels la qualité hors-norme de la note poudrée parmi la diversité des nuances olfactives que nous offrent les créateurs.

Le saviez-vous ? Pour obtenir 100 grammes d’absolue d’Iris, il faut 40 tonnes de rhizomes ?

C’est dire si la matière première de nos parfums poudrés est précieuse. L’une des plus chères au monde !


Dès 1906, malgré la rareté et la préciosité du produit, Guerlain se servira de l’Iris en signature de son premier parfum poudré « Après l'Ondée ». Le grand parfumeur créera par la suite des parfums qui auront quasi systématiquement une base de notes poudrées, tels que « L’Heure Bleue » ou « L’instant ». Durant des décennies les fragrances de la maison Guerlain seront immédiatement associées à l’Iris et à sa note poudrée… jusqu’à l’arrivée de la concurrence en 1970.

Aujourd’hui, nombreuses sont les marques à utiliser des parfums aux facettes poudrées.


Quels sont les différents poudrés ?

Dans la famille des notes poudrées, nous trouvons les poudrés végétaux : le style rétro à base de violette et de rose, tel le fameux « Flower » de Kenzo ; les poudrés verts, toujours à base d’iris mais présentant des senteurs de végétaux humides ou frais, tels « N°19 » de Chanel ; les poudrés aldéhydés, mousseux, tels « Arpège » de Lanvin ; ou bien encore les poudrés fleuris semblables à « l’Air du Temps » de Nina Ricci.

Puis les notes poudrées deviennent sèches et crayeuses pour créer des parfums à la bonne odeur de « propre » tel « Hiris » d’Hermès, ou bien encore se transforment en poudrés froids mêlés à l’encens.

Parfois le poudré devient capiteux et se veut lourd et épais ou à l’inverse transparent tel un nuage dans des fragrances poudrées douces et soyeuses.


Enfin bien sûr, la note poudrée apparaît dans nos parfums orientaux préférés, mélangée à des notes vanillées, amandées ou acidulées afin de renforcer la longueur de la gourmandise...


Et vous, seriez-vous capable de déceler la note poudrée de votre signature olfactive crée par DAENA ?

23 vues

Comments


bottom of page